J’ai eu le plaisir d’escalader le Mont Kilimandjaro 5895m (Tanzanie, Afrique) et j’ai atteint le sommet le 12 décembre 2018, à 7h30 am.

Pour être honnête, je ne m’attendais pas à vivre une expérience aussi puissante sur le Kilimandjaro. Je savais, d’après ce que j’avais lu et à partir de mes recherches, que ce n’était pas une montagne difficile à gravir. Je ne m’attendais pas à avoir un lien aussi fort avec les Tanzaniens. Les gens que j’ai rencontrés au cours de mon aventure étaient si amicaux, attentionnés et aimants que je me sentais comme un membre de leur famille.

Nous avons fait face à quatre jours de fortes pluies avant départ vers le sommet. Techniquement, l’ascension n’était pas difficile, mais mentalement, je devais garder une attitude positive afin de braver le froid et l’humidité. Les porteurs et mon guide avaient très peu de matériel et d’équipement. Peu importe la pluie, les conditions difficiles et la difficulté de leur travail, ils ont gardé une attitude positive et on pouvait toujours voir un beau sourire sur leur visage. Grâce à eux, j’ai appris que peu importe les défis de la vie, il est possible d’être heureux.

La soirée avant notre ascension finale, j’ai ressenti l’effet de l’altitude : maux de tête et nausées. J’ai dû puiser au plus profond de moi-même pour continuer à avancer vers mon rêve. J’étais déterminé à atteindre mon but, peu importe les difficultés et les défis. Après quatre heures de marche, soudainement, il n’y avait nulle part où aller. J’avais atteint le toit de l’Afrique. J’ai été touché par un sentiment si puissant de bonheur et d’accomplissement. Immédiatement, j’ai oublié la pluie, le froid, les difficultés et les effets de l’altitude. À ce moment-là, je vivais pleinement le moment présent. La vue depuis le sommet était si belle. Quand j’ai sorti ma bannière de mon sac, j’ai été de nouveau frappé par une forte vague d’émotions. Je venais d​e gravir le Mont Kilimandjaro au nom de la santé mentale.